L’organisation du chantier après Covid : les mesures à prendre

Les entreprises du bâtiment ont repris leur activité après le confinement de début 2020, mais l’organisation du chantier après Covid-19 a bien changé. De nombreuses mesures de protection doivent être respectées ce qui bouleverse l’organisation des lieux, mais aussi des pratiques. Pour aider les professionnels du bâtiment à optimiser l’organisation des chantiers, l’ OPPBTP actualise régulièrement son guide de bonnes pratiques. Nous vous en proposons un résumé.
 
Les mises à jour du guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction-Covid-19
 
Le 29 octobre 2020, l’OPPBTP a publié la sixième version de son guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction-Covid-19.
Ce guide est conforme aux recommandations émises par le Haut Conseil de santé publique et du Protocole national. Il précise les mesures urgentes et spécifiques destinées à permettre le maintien de l’activité du secteur du BTP qui est considéré comme une activité essentielle pour l’économie française.
Dans sa dernière version, le guide de l’OPPBTP met à jour trois fiches conseils :
  • les adaptations et dérogations au port du masque dans les lieux clos ;
  • l’identification et la déclaration des cas contacts ;
  • les collaborateurs vulnérables à risque de forme grave de covid-19.
De nouvelles mesures ont également été mises en place.
Par exemple, dans la mesure où le port du masque ne peut être respecté lors de la pause repas, il est nécessaire de privilégier les repas amenés par les employés et d’aménager un espace restauration répondant aux règles de distanciation sociale. Un dispositif pour le lavage des mains doit également être mis à disposition des salariés.
 

La première étape de l’organisation du chantier après Covid : l’analyse


Pour tous les chantiers, peu importe la taille du projet, le maître d’ouvrage doit analyser la situation afin d’établir une liste des conditions sanitaires à mettre en place afin de respecter les mesures préconisées. Il prend notamment en considération :
  • la capacité de chacun des acteurs à assurer son rôle ;
  • les conditions d’intervention ;
  • le nombre de personnes participant au chantier ;
  • la coactivité.
Sur ce dernier point, une attention particulière doit être portée puisque la coactivité peut être un facteur de risque supplémentaire.
Par ailleurs, dès lors qu’un coordonnateur SPS doit participer au chantier, il lui appartient de veiller au bon respect de toutes les mesures sanitaires.
Enfin, si le chantier concerne des particuliers, ces derniers doivent donner leur accord exprès pour l’adhésion aux conditions générales d’intervention.


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